7 h 57 au pays du farniente, le Camping Mont-Plaisant
Je termine de ranger la tente, tous les autres bagages sont dans la voiture, sauf ma chaise et quelques sacs. On s’organise pour le déjeuner, tranquillement, au son des oiseaux. Le ciel est d’un bleu perçant, vif. Une légère brise très occasionnelle vient bruisser un peu les feuilles des arbres. Tout est calme, reposant, on se remplit de bonheur.
Je suis venu pour la fin de semaine, mais l’idée de revenir pour toute une semaine en août me passe par la tête. Je prends en note de m’informer à la sortie, question de planifier une semi-vacance dans ma vie trépidante. Il y a bien une connexion Wi-Fi gratuite partout sur le camping, mais ce sera plus relax qu’à la maison.
La veille, nous étions autour d’un feu, avec la famille, du côté des Morins. Quand on parle de famille, c’est plus ou moins la grande famille étendue qui part de mon arrière-grand-père Wilbrod Morin. Les cousins et cousines de mes oncles et tantes, leurs enfants et parfois, les petits bébés. Les enfants plus vieux ne sont pas en reste, il y a amplement de place et d’aires de jeux pour eux. Des petites retrouvailles de famille où on est minimum 70. On jase du prochain mariage d’un de mes cousins.
On a passé la journée à s’amuser près des chalets que certains avaient loués. On avait même loué une grande salle pour tout le groupe, question d’avoir un souper sans tracas avec de la bonne tourtière du lac. Certains ont pris le menu Moutarde Chou du resto : Hamburger, Frite, Hot-Dog, Poutine.
Avec le mari de ma cousine, ont marche et ont jase. Est-ce qu’il y a un mot pour beau-cousin? Plus adepte de camping et de roulotte de camping que moi, il remarque plusieurs choses, des détails importants auxquels je ne porte plus attention. Les terrains sont grands, l’espace est grand, il y a beaucoup de tranquillité.
Comme ça faisait quelques années que j’y étais allé, j’ai fait une petite tournée des terrains. Avec mon mal de genou, je l’ai fait en voiture, très doucement. Pour une raison que j’ignore, les automobilistes respectent pas mal le 8 km/h qui est si gentiment indiqué. Personne n’a envie de rouler rapidement, de déranger les autres. De nombreux enfants jouent sur les terrains, plusieurs sont à vélo, ils sont joyeux.
Mon beau-cousin constate qu’il y a beaucoup de structures de jeu pour les enfants. Je lui dis qu’il y a même un petit terrain de soccer avec des buts, plusieurs jeux de pétanque, des places pour le jeu de fer, des kiosques pour abriter un pique-nique. Il me dit qu’ici, il laisserait jouer les enfants avec un peu moins de supervision qu’a un autre endroit où il est campé.
Hier, au feu, vers 23 h 30, presque tout le monde est parti se coucher. On reste quelques-uns, à discuter tranquillement, la musique est baissée d’un cran même un samedi soir. Le surveillant du camping passe tranquillement, comme pour indiquer qu’il est présent, pas le moins du monde harassant. « Réconfortant de voir qu’il y a effectivement de la surveillance » me dit mon beau-cousin. Je lui dis qu’il y a aussi des jeux d’eaux pour les enfants, près de la piscine, ma cousine aime bien l’idée.
On finit par aller une dernière fois aux toilettes avant de fermer pour la nuit. En général, les sanitaires sont très propres, mais dans celle-ci, c’est tellement neuf que le vernis du bois semble avoir été appliqué la veille! On est loin du « confort » rustique des années 70.
Finalement, à ma sortie, un peu plus tôt ce matin, je m’informe auprès de la personne à l’accueil pour les tarifs. Sans m’en souvenir avec certitude, je remarque que ce n’est que près de 115 $ pour une semaine avec ma tente, eau et électricité fournie, après le 17 aout. Idéal pour me donner le temps de prendre une pause avant le début des activités de la Chambre de commerce en septembre. Voici le site web du Camping Mont-Plaisant, pour ceux qui veulent plus d’informations.
En attendant, voici quelques sites web pour avoir un peu plus d’informations :
Le Camping Mont-Plaisant sur le site de la Ville de Roberval
Les commentaires de gens qui ont campé là bas sur moncampingprefere.ca
Quelques photos du Camping Mont-Plaisant sur le site Saguenaylacsaintjean.ca
Le chemin du retour de Brutus L’ours Brun
Prologue
Ce court texte est la finale du compte Boris l’ours brun. Comme il apparait dans mes articles les plus consultés et que la finale n’avait pas encore été écrite, j’ai pris le temps de le finir pour les nombreux lecteurs (50) qui sont venus le lire. C’est une histoire un peu rigolote qui au départ avait été improvisée par petites parties devant des scouts éclaireurs de 11-13 ans lors d’un camp scout ou j’étais animateur. La version écrite reprend le concept du langage très élaboré de l’original vocal qui me permettait d’imaginer le reste de l’histoire au fur et à mesure que je la racontais. Il est possible qu’elle ne soit pas exactement excitante mais ce n’étais pas l’objectif au départ.
Boris l’ours brun, suite et fin
Après avoir discuté pendant toute la journée avec sa cousine Hélène, Brutus l’ours brun s’aperçu que le soleil venait à baisser. Cela n’était pas bon, il devait revenir voir Boris l’arbre pour qu’Hector, le petit magicien dans la dans la petite cabane en bois rond dans la petite clairière enchantée avec tout plein de petits chanteurs dedans et c’est pour ça qu’elle est en chantée la petite clairière, puisse les changer retransformer de nouveau. Lire la suite…
Boris l’ours brun et Brutus l’arbre
Prologue
Cette histoire à été improvisée en petites périodes de 20 à 30 minutes pour la première fois lors d’un camps Scout éclaireur. À l’époque, j’étais animateur éclaireur pour des jeunes entre 11 et 13 ans. En pause d’une randonnée à vélo pour se rendre au camp, les jeunes se sont mis à me demander de leur raconter une histoire.
J’ai commencé par « Il était une fois un ours noir… il s’appelait Boris… Boris l’ours brun. » Tout de suite, un des brillants scouts que j’accompagnais m’interrompt (dans le langage simple d’un ado) : « C’est pas un ours noir ton ours? » Une réponse simple de ma part : « Veux-tu la raconter l’histoire? » fit en sorte que ce fut la seule interruption de la fin de semaine. Vous n’imaginez pas comment l’histoire était ringarde et racontée pour des jeunes de 5 ans plutôt que des ados de 12 ans.
L’histoire
Il était une fois, dans la forêt bien éclairée, un ours qui marchait tout en se dandinant. Cet ours s’appelait Boris l’ours brun. En effectuant sa promenade bien joyeuse et très pimpante, il s’arrêtait de temps à autre pour toutes sortes de raisons. Il pouvait contempler une fleur, humer leurs parfums et déguster les baies qu’il trouvait.
Tandis qu’il vaquait béatement à ses occupations, il remarquait qu’un fier et sage érable étirait devant lui son beau ramage. Lorsque Boris l’ours brun leva le museau afin de pouvoir le contempler, il songea à combien simple serait la vie s’il n’avait qu’à se maintenir droit comme un héron tout comme cet érable si bon. Il n’aurait qu’à se laisser porter par le sol et ses racines, se faire bercer par le vent et donner maison aux magnifiques oiseaux qui viendraient s’y percher. Lire la suite…